Beaucoup de gens pensent que nous les nomades, nous fuyons une réalité qui nous déplait. Il parait que faire le choix de vivre autrement, vivre la vie nomade, c’est d’une certaine façon ne pas vouloir rentrer dans le moule sociétal. Ce n’est pas tout à fait comme cela que moi je vois les choses. Je ne critique pas la société, mais je pense tout simplement qu’elle ne peut m’apporter ce que je désire.

Il est vrai que sortir du moule, sortir des chemins battus, de la route toute tracée que la société moderne nous offre peut-être difficile à vivre. Il m’est déjà même arrivé de remettre en question mes choix et de penser retourner à une vie sédentaire. Chasse le naturel, il revient au galop et c’est justement parce que mon nouveau chemin de vie ne comporte pas de direction que chaque jour je me lève en me disant que je suis excité à l’idée de vivre pleinement ma journée.

Mais est-ce vraiment tout rose cette vie sur la route ?
De loin, la vie de nomade fait rêver. Il suffit pour s’en rendre compte de se perdre sur Instagram et de parcourir les photos taguées « Van Life ou bien même Camper life ». Souvent ces photos sont mises en scènes et ne reflètent pas totalement la réalité.

Ma vie nomade n’est pas un rêve, mais un choix de vie. Elle comporte des avantages, mais aussi des inconvénients. Je ne peux pas dire qu’elle soit toute rose, mais aujourd’hui elle reflète mes choix. Elle est devenue ma norme et répond à ce que j’attends de la vie.

Dans cette nouvelle vie nomade, je voulais avant tout avoir la possibilité de me sentir chez moi en toute liberté et surtout partout où je le désire. C’est un sentiment assez étonnant que procure cette sensation de pouvoir s’endormir là où tu le décides. La nuit dernière avant de fermer les yeux, j’ai observé de longues minutes le paysage qui m’entourait. C’est incroyable de se rendre compte que le ciel est composé de plus d’étoiles qu’on ne peut le penser, que la nuit la luminosité de la lune peut éclairer à plusieurs centaines de mètres, que le monde des animaux sauvages se découvre sous les yeux de celui qui ose prendre le temps de les observer.

Je pense que je ne pourrais pas vivre ce genre de sensations en revenant à une vie sédentaire. C’est bien simple, aujourd’hui j’ai 30 ans et avant d’être nomade je n’avais pu vivre cela qu’à deux reprises lors de mes expéditions en hautes montagnes. Dans ma quête de vivre le nomadisme en van, je recherche peut-être tout simplement à revenir à l’essentiel.. Ces petites choses gratuites que la vie nomade t’offre et qui peuvent te rendre heureux.

Et toi, cher lecteur, serais-tu prêt à vivre une vie nomade et à revenir à l’essentiel ?

Catégories : La vie Nomade

1 commentaire

patrick · 10 novembre 2019 à 13 h 25 min

hello
se sentir chez soi partout, être citoyen du monde, être Omni-life, je pense que c’est un travail à plein temps et il y a beaucoup de bâtons dans les roues. L’humain est souvent un animal d’habitude, il vit sans s’apercevoir de la beauté du paysage, de l’état de l’océan et des couleurs du ciel.
Nomade ou pas Van-lifer ou Omni-lifer, il est capital de cultiver des yeux de voyageurs!

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